Micky Lawler, présidente de la WTA, en était à sa première visite à Montréal et au Stade IGA cette semaine.
En plus d’avoir participé au panel de l’activité Succès au féminin présenté par Rogers mercredi, elle en a également profité pour passer quelques jours pour assister à l’édition 2018 de la Coupe Rogers. Dire qu’elle a été impressionnée par les installations serait un euphémisme.
« Je pense que toute l’équipe a investi et continue d’investir du temps afin de trouver des moyens de constamment améliorer le tournoi », a déclaré Mme Lawler, qui n’est pas surprise que la Coupe Rogers fasse partie des tournois professionnels féminins d’une semaine ayant le plus de succès. « Eugène [Lapierre, directeur du tournoi] m’a fait faire un tour des installations et m’a expliqué un peu l’histoire du stade. »
Mme Lawler, qui est à la tête de la WTA depuis 2015, en a vu des infrastructures de tennis au cours de sa carrière. Mais ce qu’elle a particulièrement aimé de celles de Montréal, c’est que le partisan y est vraiment à l’avant-plan.
« Il ne fait aucun doute pour moi, qui a visité énormément de stades de tennis partout dans le monde, que tout a été pensé en fonction des amateurs. C’est évidemment la bonne façon de voir les choses. »
« Ça permet aux amateurs de savoir que leur voix et leurs préférences sont étudiées et priorisées. Je pense que c’est ce qu’il y a de plus important. »
Bientôt un toit ?
Mme Lawler a également encensé M. Lapierre pour son esprit d’initiative dans le fameux dossier du toit pour le Court central du Stade IGA, qui préviendrait les retards causés par la pluie.
« Il est toujours à l’avant-garde, il se demande tout le temps quelle est la prochaine étape, comment il pourrait continuer d’améliorer son produit », a-t-elle mentionné. « Il ne s’assoit jamais sur ses lauriers. La pluie fait partie du jeu alors les autres tournois commencent à essayer de résoudre le problème. C’est l’avenir. Et vu le marché qu’il y a ici à Montréal, je pense que ce serait génial [d’ajouter un toit]. Mais je sais que ce n’est pas donné non plus. »
« Est-ce un prérequis ? Est-ce obligatoire ? Non, mais ça s’est vient probablement bientôt. Si j’étais du genre à parier, je dirais qu’il devrait y avoir un toit d’ici cinq ou 10 ans. »
Quand on lui demande si elle a des suggestions pour améliorer certains aspects de la Coupe Rogers, Mme Lawler est catégorique; l’épreuve montréalaise rivalise avec les tournois les plus prestigieux du circuit, point.
« C’est une équipe de première classe ici », a-t-elle dit. « C’est un grand plaisir d’être ici et ça tombe bien parce que nous sommes en train de préparer les Finales de la WTA. [La Coupe Rogers] nous a donné beaucoup d’idées par rapport à ce qu’on pourrait faire, à ce qu’on doit éviter. C’est parfait. »
« Il n’y a pas un mauvais siège dans tout le stade. On les a tous essayés. L’ambiance est très inclusive. Les installations pour les joueuses sont aussi extraordinaires. Les gens sont extraordinaires. C’est un des meilleurs tournois du monde, ça ne fait aucun doute. » Venant d’une femme aussi influente qui œuvre au développement du tennis depuis une trentaine d’années, ce n’est pas de refus.